Aériens

Trapèze, tissu, corde, cerceau aérien… Les disciplines aériennes permettent de se libérer de la pesanteur et de travailler sur l’insécurité. Et ce depuis bien longtemps ! On observe les premières balançoires dès la Grèce antique (1200-31 avant J.C.) et les danses de corde dès la dynastie des Han en Chine (environ 200 avant J.C.). En Europe, l’acrobatie aérienne se démocratise sur les foires médiévales jusqu’au XVIIIe siècle.
Trapèze
Le trapèze, du grec trapezion, « petite table », est une barre de bois ou de fer suspendue à deux cordes. Il permet de travailler en hauteur, seul·e ou à deux. Il est issu des salles de gymnastique, plus particulièrement celles du colonel Francisco Amoros.
Les premiers circassiens l’ayant intégré à leurs numéros sont les frères Francesco en 1850.
Trapèze fixe
L’artiste exécute des figures acrobatiques sans utiliser le mouvement de balancier.
Le cirque contemporain a beaucoup fait évoluer la pratique du trapèze, ce n’est plus seulement sur la barre que les trapézistes font leurs figures mais aussi sur les cordes !
Trapèze Washington
Sur le trapèze Washington ou trapèze d’équilibre, l’artiste évolue sur la barre debout, à genou ou sur la tête, bravant le déséquilibre.

Trapèze ballant
Muni de poids sur les côtés de sa barre, le trapèze ballant est beaucoup plus stable que son cousin le trapèze fixe !
L’artiste fait des acrobaties sur le trapèze qui fait de grands mouvements de balancier.

Trapèze volant
Un·e voltigeur·euse effectue des sauts à partir du trapèze en mouvement et est rattrapé·e par le porteur·euse. Un filet est positionné en-dessous, permettant aux trapézistes de sauter en toute sécurité !
Trapèze-danse
Suspendu par un unique point d’accroche, le trapèze-danse change souvent de hauteur au cours du spectacle pour donner un effet de rotation.

Sangles
Deux sangles dissociables l’une de l’autre tombent à la verticale. L’artiste y accroche ses poignets pour se soulever, tourner, pivoter, se balancer…

Corde
Corde lisse
Accrochée au plafond, la corde lisse est faite de coton ou de chanvre toronné. Elle a été introduite dans les spectacles de cirque dès la seconde moitié du XIXe siècle.
Les montées en traction ont composé les premiers numéros. Aujourd’hui, une grande variété de figures existe : montées, éléments statiques (planches, enroulés, ciseaux), éléments en mouvement (clés, drapeaux, chutes), et descentes.
Corde volante
Corde suspendue au plafond par deux points d’accroches, elle prend de ce fait la forme d’un U. Elle peut être utilisée en ballant ou en statique.
Tissu

Cet agrès se compose de deux longues bandes de tissu souple accrochées au plafond. Pour monter, l’acrobate enroule ses pieds autour du tissu, puis grimpe à la force de ses bras et de ses jambes. Iel enchaîne ensuite des figures complexes à plusieurs mètres du sol.
Cadre
Cadre coréen
Le ou la porteur·euse est accroché·e à un cadre, soit debout et tenu·e par la taille, soit accroché·e par les jambes et retourné·e, suspendu·e au-dessus du vide. Le ou la voltigeur·euse ne s’élève donc que parce qu’iel est hissé·e ou propulsé·e par son ou sa partenaire. Le ou la porteur·euse balance, lâche, rattrape et fait tourner le ou la voltigeur·euse. Comme toutes les disciplines collectives, le cadre nécessite une confiance réciproque.

Cadre aérien
Le cadre aérien est fixé au plafond. Le ou la porteur·euse s'y assoit ou s'y tient par l'arrière des genoux pour porter, propulser et rattraper le ou la voltigeur·euse.

Cerceau aérien
Tube d’acier ou d’aluminium en forme d'anneau, le cerceau aérien est suspendu à l'aide d'une sangle conçue pour résister aux chocs. L’artiste utilise le cerceau pour réaliser des acrobaties dans les airs, en l’accrochant aux diverses parties de son corps : bras, jambes, hanches, taille, coudes...